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Chirurgie de la hanche

Les problèmes de la hanche sont d’origines diverses.

Si les sportifs souffrent plutôt de problèmes de surcharge dans le contexte d’une pratique intense, les douleurs liées à l’arthrose peuvent être limitantes dans les activités de la vie quotidienne.

Nos chirurgiens de la hanche le Dr Richard Gambirasio et le Dr Eric Dromzée sont à votre disposition pour trouver la cause exacte de votre problème de la hanche. Grâce à leur expérience et aux moyens radiologiques disponibles sur place (radiographie, scanner, IRM, Spect-CT), ils pourront obtenir un diagnostic précis dans les meilleurs délais.

Arthrose de la hanche/Prothèse de hanche

L’arthrose de la hanche (coxarthrose) est une maladie dégénérative de l’articulation de la hanche. Au cours de ce processus, la couche de cartilage protectrice de la tête fémorale et de l’acétabulum s’use progressivement. Cette couche de cartilage a pour fonction d’absorber les frottements entre les deux surfaces, le liquide synovial agissant comme un film lubrifiant. Si la couche de cartilage est amincie par l’usure, l’os sous-jacent est soumis à des contraintes accrues, qui sont souvent associées à des douleurs.

En présence d’une arthrose de la hanche le revêtement cartilagineux sur la tête du fémur et dans le cotyle du bassin s’amincit, l’articulation perd sa congruence et donc son mouvement harmonieux.

Alors que l’on pensait auparavant que l’arthrose de la hanche était une usure du cartilage articulaire purement liée à l’âge, il est désormais admis qu’une forme défavorable de la tête fémorale et du cotyle peut contribuer de manière significative à l’arthrose. Il s’agit notamment de déformations telles que la dysplasie de la hanche ou le conflit fémoro-acétabulaire. Cette situation mécanique défavorable amène à des frottements et finalement à une arthrose de la hanche.

Les maladies métaboliques et rhumatismales peuvent également user le cartilage articulaire en raison d’une inflammation chronique et conduire à une arthrose.

Une forte sollicitation due à certains sports ou des accidents provocant des fractures autour de la hanche peuvent aussi augmenter le risque d’arthrose de la hanche.

De même, une prédisposition héréditaire est probable.

Les symptômes de l’arthrose de la hanche varient en fonction du degré d’usure. Si, au début, la hanche n’est que légèrement douloureuse, à un stade avancé, chaque mouvement peut devenir une souffrance.

Une douleur matinale au démarrage ou à la montée des escaliers est typique tout comme un enraidissement progressif de l’articulation usée. Plus tard, la coxarthrose peut provoquer des douleurs en position assise ou couchée.

La douleur de hanche due à l’arthrose est ressentie typiquement dans l’aine. Les douleurs peuvent également se manifester dans la région latérale de la hanche, sur le devant de la cuisse ou plus rarement vers des fesses.

La discussion avec le patient et l’examen physique constituent la base du diagnostic de l’arthrose de la hanche.

L’étape suivante consiste à confirmer le diagnostic et à évaluer la gravité de la maladie grâce à une radiographie du bassin et des hanches.

Au stade initial de l’arthrose, il est possible que la radiographie ne permette pas de la diagnostiquer clairement. De plus, un certain nombre d’autres maladies peuvent provoquer des symptômes similaires à ceux de l’arthrose de la hanche. Dans ces cas, il peut être nécessaire de réaliser une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou une ultrasonographie pour obtenir un diagnostic clair.

Une arthrose de la hanche ne signifie pas automatiquement qu’une articulation artificielle de la hanche (prothèse totale de hanche) doit être implantée. Si l’arthrose est encore peu prononcée ou qu’elle n’entraîne que peu de restrictions, elle est traitée de manière conservatrice, c’est-à-dire sans opération.

Les traitements conservateurs de l’arthrose visent à atténuer les symptômes de l’arthrose de la hanche.

Au stade initial de l’arthrose, il suffit souvent d’éviter les efforts qui déclenchent la douleur. Certains sports, comme le vélo ou la natation sont souvent mieux supportés que le jogging ou les sports à pivot comme le tennis ou le foot. L’utilisation de bâtons pour la randonnée ou le port systématique de chaussures à semelles amortissantes peut être utile. La perte de poids en cas d’obésité est également une composante importante du traitement conservateur.

En complément, des analgésiques et anti-inflammatoires peuvent être prescrits pour une durée limitée.

Sur le plan de la physiothérapie, des exercices ciblés visant à renforcer la musculature peuvent contribuer à améliorer le contrôle des mouvements et diminuer les contraintes exercées sur l’articulation.

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Des injections dans l’articulation elle-même (infiltrations) peuvent enfin soutenir la thérapie.  Dans ce cas, la cortisone à action locale est le produit classique. Des injections de lubrifiant (appelées viscosupplémentation à l’acide hyaluronique) ou des thérapies à base de sang autologue (PRP=platelet-rich plasma) dans l’articulation de la hanche peuvent également apporter un soulagement pendant un certain temps.

Lorsque les symptômes de l’arthrose de la hanche sont importants et que la qualité de vie est fortement réduite, il est conseillé d’envisager la mise en place d’une prothèse de hanche.

L’opération consiste à remplacer l’articulation de la hanche usée par une prothèse composée de plusieurs éléments : une tige qui est insérée dans le fémur, une tête sphérique qui est placée sur la tige et une cupule artificielle.

Avant l’opération, le chirurgien procède à une planification précise sur la base d’une radiographie du bassin ou d’un CT-scanner. Il s’agit non seulement de déterminer les implants appropriés et les bonnes tailles, mais aussi de planifier la meilleure reconstruction possible de l’articulation. Cela contribue largement à la sécurité de l’opération et est décisif pour pouvoir obtenir un bon résultat fonctionnel.

L’équipe d’anesthésie discutera avec vous les détails de l’anesthésie au préalable. Une anesthésie complète ou locorégionale est possible.

L’opération dure environ 60 à 90 minutes. Après l’intervention, vous serez brièvement surveillé dans la salle de réveil.

Dès le jour de l’opération, les premiers pas à l’aide de cannes ont lieu sous la direction du physiothérapeute. La montée et descente des escaliers est ensuite instruite tout comme les gestes de précaution contre les luxations de la prothèse.

Après 3 à 5 jours, vous pouvez quitter la clinique. Avec les techniques chirurgicales peu invasives utilisées aujourd’hui, les cannes anglaises ne sont plus nécessaires que pendant 2 à 4 semaines. Selon la technique chirurgicale, il convient toutefois de suivre des mesures de précaution concernant certains mouvements pendant les premières semaines.

En règle générale vous revoyez votre chirurgien lors de l’ablation de fils à 2 semaines de l’opération puis à 6 semaines pour un contrôle avec radiographie de la hanche.

Un contrôle de routine à généralement lieu à 1 année, puis tous les 5 ans.

Comme toute opération, la pose d’une prothèse de hanche comporte des risques.

Les complications sont toutefois rares dans l’ensemble. L’amélioration des techniques et des matériaux ainsi que la spécialisation croissante des médecins permettent de maintenir les risques à un faible niveau.

Outre les risques généraux liés à l’opération, il existe des risques spécifiques à l’arthroplastie de la hanche.

Une complication possible d’une articulation artificielle est la luxation. Dans ce cas, la tête fémorale sort de la cavité de la hanche. Cet événement est douloureux et nécessite souvent une anesthésie pour remettre l’articulation en place.

Une autre complication est une éventuelle infection. Si celle-ci ne peut pas être maîtrisée rapidement, les implants doivent être retirés et remplacés par une nouvelle prothèse,

soit au cours de la même opération (changement en un temps), soit au cours d’une opération ultérieure (changement en deux temps).

Des différences sensibles de longueur de jambe après une prothèse de hanche sont possibles, mais elles sont devenues rares avec les techniques actuelles.

Lors de la mise en place de la prothèse de hanche, il peut rarement arriver que l’os se fissure, ce qui nécessite une fixation supplémentaire.

Les dommages aux gros nerfs et/ou aux vaisseaux sanguins sont également très rares. Ce qui est toutefois fréquemment observé, ce sont des troubles passagers de la sensibilité autour de la cicatrice.

La durée de vie d’une prothèse de hanche est estimée à environ 15 à 25 ans pour les matériaux actuellement utilisés. Avec les progrès de la technique et les nouveaux matériaux, une durée de vie même plus longue est envisageable à l’avenir.

Problèmes fréquents

  • Arthrose de la hanche
  • Fractures de la hanche
  • Dysplasie de la hanche
  • Ostéonécrose de la hanche
  • Bursite trochantérienne
  • Déchirures des tendons fessiers
  • Conflit fémoro-acétabulaire
  • Hanche à ressaut

Traitements chirurgicaux GO

  • Prothèse totale de la hanche
  • Révision de prothèse de hanche
  • Fixation de fractures de la hanche
  • Révision des tendons fessiers
  • Traitement d’ostéonécrose
Dr Richard Gambirasio Chirurgie de la hanche et du genou
Chirurgie orthopédique et traumatologie de l'appareil locomoteur
Chirurgie de la hanche
et du genou

Dr Richard Gambirasio

Le Dr Richard Gambirasio a effectué ses études de médecine à l’Université de Zurich. Après 3 ans de formation en chirurgie générale et en traumatologie à Lugano, il se spécialise en chirurgie orthopédique à l’Hôpital Universitaire de Genève et développe un intérêt particulier pour la chirurgie reconstructive de la hanche et du genou ainsi que pour la traumatologie. Il assume de 2000 à 2008 la fonction de chef de clinique au sein du service d’orthopédie des HUG où il obtient son titre FMH. Installé en tant que chirurgien orthopédiste indépendant depuis 2008 et co-fondateur de Geneva Orthopedics en 2020, le...
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Dr Eric Dromzée

Le Docteur Eric Dromzée a débuté sa formation chirurgicale en 2008 au sein de différents services des Hôpitaux Universitaires de Paris, ce qui lui a permis durant ses 5 années d’internat d’avoir une formation très polyvalente en chirurgie orthopédique et traumatologique. Pendant ses 3 premières années de clinicat, il s’est surspécialisé en chirurgie du sport et du genou, en chirurgie prothétique mini-invasive de la hanche (voie antérieure) ainsi qu’en traumatologie générale et dans la prise en charge des patients polytraumatisés (Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph et CHU La Pitié Salpêtrière). En 2016 il a poursuivi sa formation post-graduée pendant plus...
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